L‘ASPAHR ne conteste pas le principe de l’agrandissement du Musée des beaux-arts H. Rigaud, mais nous avons quelques interrogations sur la nature des travaux réalisés : la plupart des décors intérieurs de ces hôtels, présents il y a quelques années, ont disparu, ainsi que l’escalier à double révolution construit pour l’aménagement de l’évêché par l’architecte du département, Prosper de Basterot, avant 1840. Les deux hôtels étaient (et sont toujours) classés en catégorie 5 du PSMV en vigueur et sont donc des immeubles dont la modification ou l’altération sont interdites.
L’ASPAHR s’est adressée au directeur de la DRAC pour lui demander des explications, puisque ce projet n’a pu être suivi, ni l’autorisation de travaux correspondante délivrée sans l’accord de l’État et notamment de l’Architecte des Bâtiments de France, chef de l’UDAP des Pyrénées-Orientales, relevant de ses services. Il n’est pas possible non plus qu’au titre des musées, la DRAC n’est pas été associée, dès son origine, au projet architectural et muséographique du nouveau musée, qui d’ailleurs a fait l’objet d’une subvention de l’ETAT.
L’ASPAHR souhaite connaître dans quelles conditions ce projet a été suivi par les services de la DRAC et pour quelles raisons et sur quelles bases juridiques il a pu être dérogé au règlement du Plan de Sauvegarde et de mise en valeur applicable.
2 réflexions au sujet de « Travaux d’agrandissement du musée Rigaud : l’hôtel de Lazerme sacrifié. »
Très bien. Cependant je remarque des onglets en anglais : “continue reading”. Ne serait-il pas possible de les transformer pour les rédiger en français ? Après tout la langue aussi fait partie de notre patrimoine !
Très bien. Cependant je remarque des onglets en anglais : “continue reading”. Ne serait-il pas possible de les transformer pour les rédiger en français ? Après tout la langue aussi fait partie de notre patrimoine !
Merci pour la remarque.
Je viens de faire la correction.