Nous venons d’apprendre que, par arrêté du 17 juin 2024, M. le préfet des Pyrénées-Orientales a, au nom de l’État, pris un arrêté autorisant la démolition d’une maison de garde-barrière de la ligne du Train jaune, datant de la construction de la ligne, après avis favorable du maire de la commune de Serdinya-Joncet en date du 11 juin 2024.
Le comité d’usagers du Train jaune et l’ASPAHR protestent contre cette décision car, du point de vue patrimonial, la ligne du Train jaune forme un tout. Le patrimoine immobilier qui lui est attaché (bâtiments de gares, maisons de garde-barrières, bâtiments techniques) doit selon nous être préservé. Dans le cas présent, le bâtiment se trouve dans un site pittoresque remarquable que peuvent voir, de loin, les passagers des véhicules routiers circulant sur la RD 66. Nous comprenons mal que la SNCF ait, antérieurement, refusé de répondre favorablement à une demande d’achat de la parcelle sur laquelle est sis ce bâtiment.
Cette demande intervient après que ce parc immobilier ait été, depuis des décennies, maltraité par son propriétaire, la SNCF (ventes ,démolitions, transformations malencontreuses). Il est temps de mettre un terme à cette politique de destruction d’un ensemble patrimonial de très haute valeur, dont l’inscription sir la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO avait été un temps envisagée.
Il nous semble urgent de revenir sur cette fâcheuse décision. Si elle n’est pas reconsidérée, nous nous réservons le droit de saisir la justice administrative.
L’ASPAHR
Le Comité des Usager de la ligne du Train jaune