Les destructions illégales du château d’Aubiry commencent à alerter la presse nationale.
Dans un article intitulé “Un cas d’école : les travaux non autorisés au château d’Aubiry“, publié ce jeudi 2 juin, la Tribune de l’Art a enquêté sur cette affaire soulevée par l’ASPAHR. On y apprend notamment que la mairie de Céret a financé pour plusieurs dizaines de milliers d’euros l’installation d’un transformateur, pourtant “refusée par l’architecte des bâtiments de France” (ou ABF). Ainsi la Tribune de l’Art “constate donc avec surprise que la mairie qui délivre les autorisations finance un aménagement par ailleurs refusé par l’ABF !”
Le journaliste Didier Rykner signale aussi que d’autres projets sont en cours au château : « créer un restaurant étoilé, un hôtel, un centre de thalasso, valoriser les serres ». Pour combien d’autre destructions ?
Didier Rykner met cette affaire en perspective en rappelant que ” La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un monument historique n’est pas un petit délit”, car il est puni de sept ans d’emprisonnement. Il exige que “ces travaux soient interrompus, que les structures construites soient supprimées et que les éléments détruits illégalement soient reconstruits à l’identique (ce qui techniquement ne poserait pas de difficulté particulière) afin que ce monument retrouve son intégrité”
Lire l’article sur le site de la Tribune de l’Art.