La démolition de l’ancien presbytère de la cathédrale, construit par l’architecte Léon Bénouville en 1899-1900, est le cas le plus emblématique des méthodes expéditives de la municipalité sur le tissu urbain. Le péril invoqué pour détruire cet édifice à l’évident caractère patrimonial (sur le plan architectural comme sur le plan historique) a été largement surévalué et instrumentalisé, ceci d’autant plus qu’aucune mesure de confortation provisoire n’avait été mise en œuvre pour pallier les fissures apparues au début des années 2000, dont les causes étaient extérieures à l’édifice lui-même. “Qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage“, et alors que le devoir de la municipalité était de conserver un édifice intéressant, protégé par le PSMV, elle a tout mis en œuvre pour le laisser se dégrader et tirer prétexte de son mauvais état pour le démolir – en vertu d’un arrêté de police du 14/12/2015 – en contournant la réglementation applicable.